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Les 10 plus grands chefs cuisiniers français

Les 10 plus grands chefs cuisiniers français

La cuisine française doit son rayonnement à des chefs talentueux qui ont su innover tout en respectant les traditions. D'Auguste Escoffier à Julia Sedefdjian, découvrez les parcours exceptionnels de cuisiniers légendaires qui ont élevé la gastronomie française au rang d’art à travers le monde.

 

Liste et mini-biographie des 8 plus grands chefs cuisiniers français

 

1 - Auguste Escoffier

Né en 1846, à Villeneuve-Loubet, Auguste Escoffier est reconnu comme le pionnier de la gastronomie moderne, offrant une nouvelle vision de la cuisine française.

Après des débuts prometteurs, il gravit rapidement les échelons de sa carrière. Il travaille dans les plus célèbres hôtels et restaurants du XIXe siècle, notamment le Savoy Hotel à Londres et le Carlton à Cannes. C'est dans ces établissements d’exception qu'il développe une cuisine raffinée et élégante, ainsi qu’une approche innovante des méthodes de travail en cuisine.

C'est le créateur de la brigade de cuisine, un système hiérarchisé qui a influencé l'organisation du travail en cuisine professionnelle. Il a également simplifié les menus, en proposant des plats plus équilibrés et plus légers. En outre, il a popularisé le plat signature, recette associée à un chef ou à un restaurant.

Par ailleurs, Escoffier est l'auteur de plusieurs ouvrages de référence, dont la bible des cuisiniers : « Le Guide Culinaire ».

Depuis son décès en 1935, le patrimoine culinaire d’Escoffier perdure. 

Plat signature : la pêche Melba

 

2 - Paul Bocuse

Fils unique d’une famille d’hôteliers lyonnais, Paul Bocuse, naît en 1926 à Collonges-au-Mont-d'Or. Sa carrière commence chez Eugénie Brazier, puis aux côtés de Fernand Point, à La Pyramide à Vienne. C’est chez Lucas Carton qu’il acquiert les fondamentaux de la cuisine gastronomique.

En 1958, Bocuse rejoint l’entreprise familiale : l’auberge du Pont de Collonges, qui marque le début d’une brillante ascension. Il décroche le titre de meilleur ouvrier de France en 1961. Puis, il ouvre juste à côté de l’auberge, l’établissement l’Abbaye de Collonges, dédié aux évènements d’exception.

Sa cuisine est qualifiée comme raffinée, simple, légère et audacieuse. Une vision culinaire qu’il partage avec ses pairs, les frères Troisgros.

Il lance sa carrière à l’international en 1980, en s’associant avec deux amis, Gaston Lenôtre et Roger Vergé. Ensemble, ils inaugurent à Disneyworld d’Orlando, le pavillon français « Chefs de France ».

C'est à Lyon qu'il met en place, en 1987, le renommé Concours Mondial de la Cuisine. En 1989, il préside le concours du Meilleur Ouvrier de France. On le désigne Cuisinier du siècle et on le déclare Pape de la Gastronomie.

Afin de transmettre son savoir-faire, le grand Chef fonde l’institut Paul Bocuse en 1990, ainsi que la Fondation Paul Bocuse en 2004. Il s’éteint en 2018 à l'âge de 91 ans.

Plat signature : soupe de truffes noires VGE (Valéry Giscard d’Estaing).

 

3 - Thierry Marx

Thierry Marx naît en 1962 à Paris. Après un CAP de pâtissier, chocolatier et glacier qu’il obtient en 1978, il s’engage dans l’armée, comme casque bleu au Liban. De retour en France, il rejoint les brigades de restaurants étoilés, dont le Pavillon Ledoyen, le Taillevent et Joël Robuchon.

Globe-trotter dans l’âme, il décroche un poste de chef en Australie au Regency Hotel. Il enrichit son parcours professionnel en occupant des postes à Singapour, à Hong Kong et au Japon.

Tout s’accélère à son retour en France. Il collectionne les étoiles Michelin lorsqu’il officie au Roc en Val à Tours, au Cheval Blanc à Nîmes, au Château Cordeillan-Bages dans le Médoc. Il devient directeur de la restauration de l’hôtel Mandarin Impérial, où il ouvre son restaurant Sur Mesure by Thierry Marx, lequel est honoré par deux étoiles Michelin. En 2023, il quitte l’établissement pour se consacrer à ses nouveaux projets, le restaurant Onor dans le 8ᵉ arrondissement et Le bouillon du Coq à Saint-Ouen.

Véritable alchimiste de la cuisine moléculaire, il surfe sur la vague avant-gardiste, en collaborant avec son ami le physico-chimiste Raphaël Haumont.

Reconnu pour son engagement social, Marx a fondé l’école Cuisine Mode d'Emploi(s), laquelle propose aux personnes en difficulté d’insertion professionnelle, de suivre une formation culinaire.


Plat signature : quintessence de soupe à l’oignon, émulsion de pomme de terre au vieux Comté

 

4 - Guy Savoy

Le Bourguignon Guy Savoy naît à Nevers, en 1953. Sa mère, qui transforme la buvette du terrain de boules en petit restaurant, lui apprend les secrets de la cuisine traditionnelle.

Il a juste 15 ans lorsqu’il entame son apprentissage en restauration chez le maître chocolatier Louis Marchand. À 20 ans, il rejoint la brigade des frères Troisgros, au sein de laquelle il se lie d’amitié avec un autre apprenti : Bernard Loiseau. 

Ensuite, il fait ses armes aux fourneaux du Lion d’Or, à Genève et à L’Oasis de Mandelieu-la-Napoule. Puis, Claude Verger lui confie la direction de la cuisine de La Barrière de Clichy. 

En 1980, il lance son premier restaurant éponyme, dans le 16ᵉ arrondissement. Il reçoit une première étoile, l’année suivante. En 1987, le restaurant déménage dans le 17ᵉ arrondissement et rafle une deuxième étoile, suivie d’une troisième en 2002 qui s’accompagne de la distinction de Chef de l’année.

Dans la foulée, il fonde deux autres établissements dans la capitale : l’Atelier Maître Albert et Le Chiberta. Il conquiert les États-Unis, en 2006, en ouvrant son restaurant à Las Vegas, dans l’hôtel Caesars Palace. Depuis 2015, l’établissement Guy Savoy a élu domicile dans le bâtiment de la Monnaie de Paris. Il est nommé Meilleur Restaurant du Monde depuis sept années consécutives.

Sa vision de la restauration : revisiter les produits simples de la cuisine du terroir pour les transformer en cuisine gastronomique. Savoy se qualifie d’artisan, un aubergiste passeur de saveur dont la mission est de procurer du plaisir et de l’émotion aux convives.

Plat signature : huîtres en nage glacée, huîtres concassées, granité algue et citron.

 

5 - Anne Sophie Pic

Née en 1969, Anne-Sophie représente la quatrième génération de sa famille de chefs qui perpétuent la gastronomie française.

C’est Sophie, son arrière-grand-mère, première de la lignée, qui œuvre dans son auberge ardéchoise fondée en 1889. Son grand-père André remporte trois étoiles décernées par le guide rouge de renom, de 1934 à 1939, pour son restaurant Maison Pic, à Valence. Le restaurant familial est ensuite repris par son père Jacques.

Anne-Sophie Pic ne s’imaginait pas cuisinière et s’était initialement orientée vers une école de commerce. Pourtant, elle reprend les rênes de l’établissement en 1997. Avec son époux, elle crée, dans l’enceinte du restaurant, un hôtel de style provençal affilié aux Relais et châteaux.

Elle s’affranchit complètement du style culinaire paternel pour proposer une expérience gustative empreinte de tradition et de modernité, d’une touche de féminité et d’élégance, de légèreté et de sobriété. Sa créativité est récompensée par trois étoiles Michelin en 2007.

Aujourd’hui, la cheffe se retrouve à la tête de plusieurs tables étoilées à Paris, Londres, Lausanne, Dubaï et Hong Kong. 

Plat signature : concombre au caviar impérial au miel de bruyère blanche, dashi de langoustines, kororima, angélique et zestes de yuzu en surmaturité

 

6 - Michel Troisgros

L’épopée familiale Troisgros commence en 1930. Jean-Marie Troisgros et son épouse Marie s’installent à Roanne pour reprendre l’hôtel des Platanes, qu’ils rebaptisent l’hôtel Moderne. Leurs fils, Jean et Pierre, prennent place aux fourneaux en 1950 et sont honorés d’une étoile Michelin en 1956. Neuf ans plus tard, une deuxième étoile leur est décernée, suivie d’une troisième étoile en 1968.

Michel Troisgros, fils de Pierre, naît en 1958. Son enfance se déroule dans les cuisines du restaurant familial. Il fait ses armes à l’école hôtelière de Grenoble, puis se forme aux côtés de chefs renommés. Michel est un voyageur. Il entreprend un tour du monde culinaire qui le mène de New York à Tokyo. La gastronomie du pays du soleil levant laissera une empreinte qui marquera, à jamais, son univers culinaire acidulé.

En 1995, il prend le relais de son père, accompagné de son épouse, Marie-Pierre. Ensemble, ils créent, à côté de la Maison Troisgros, un café épicerie nommé Le Central. À la carte, se trouve le fameux saumon à l’oseille, plat emblématique de son père et de son oncle, ainsi que de nouvelles créations culinaires signées par Michel. 

L’acidité demeure le fil conducteur de la cuisine créative de Michel Troisgros. En 2003, le Gault-Millau le déclare Chef de l’année. En 2006, il inaugure le restaurant Cuisine Michel Troisgros, à Tokyo. Puis, en 2008, il fonde l’établissement La Colline du Colombier, à quelques kilomètres de Roanne, repris en 2024 par son fils Léo.

En 2017, il investit dans un immense domaine, qu’il transforme en restaurant gastronomique trois étoiles Michelin : Le Bois sans feuilles. Il y partage sa passion pour la cuisine avec son second fils César, chef exécutif du lieu.

 

Plat signature : pigeonneaux aux baies de cassis

 

7 - Alain Passard

C’est en Bretagne qu’Alain Passard voit le jour, en 1956. Son amour pour la cuisine, il l’hérite de sa grand-mère. Il commence son apprentissage dès 14 ans, en qualité de rôtisseur, à l’hôtellerie du Lyon d’Or, à Liffré. Sous la houlette du chef étoilé Michel Kéréver, il se perfectionne à la cuisson des viandes. Par la suite, il œuvre au service d’autres fourneaux, notamment ceux de La chaumière, à Reims, et de l’Archestrate, restaurant d’Alain Senderens, à Paris.

Il devient ensuite chef exécutif pour Le Duc d’Enghien, restaurant situé dans les murs du casino d’Enghien-les-Bains. En 1982, le Guide Michelin le gratifie de deux étoiles, l’érigeant, à 26 ans, au rang de plus jeune chef étoilé. Cette distinction lui est de nouveau attribuée alors qu’il dirige la cuisine du Carlton de Bruxelles.

Les années 1990 seront celles de l’envol et de la consécration. Il rachète l’Archestrate qu’il baptise l’Arpège, un clin d’œil à son père musicien. Son restaurant obtient une première étoile, un an après son ouverture. La deuxième étoile suit rapidement, et la troisième est décernée en 1996. L’Arpège se distingue comme la rôtisserie phare de la ville lumière.

En 2000, il décide de troquer sa passion pour le travail du tissu animal afin d’explorer le tissu végétal. La viande rouge est retirée de la carte pour laisser la place à un menu exclusivement végétarien et un menu terre-mer.

Pour fournir à ses convives des produits de saison bio et de qualité supérieure, le chef investit dans trois potagers situés dans différentes régions françaises : la Sarthe, l’Eure et la Manche. Ainsi, l’Arpège est totalement autonome sur le plan maraîcher, ces trois potagers produisant une vingtaine de tonnes par an de légumes, de fruits et d’aromates.

 

Plat signature : tartare végétal

 

8 - Hélène Darroze

La chef landaise, née en 1967, est la quatrième lignée de restaurateurs. Son arrière-grand-père avait fondé l’auberge Le Relais, en 1895, à Villeneuve-de-Marsan. 

Hélène Darroze était plutôt intéressée par la gestion hôtelière, ayant suivi des études de commerce. Son diplôme de l’École supérieure de commerce de Bordeaux en poche, elle est embauchée au prestigieux restaurant d’Alain Ducasse, Le Louis XV, situé au sein de l’hôtel de Paris, à Monte-Carlo. Elle officie d’abord comme commis de cuisine, puis comme responsable administrative durant trois ans. Toutefois, Alain Ducasse l’encourage à passer derrière les fourneaux. 

En 1995, elle reprend l’affaire familiale. Le guide Gault & Millau lui décerne la distinction « Grand de demain » en 1996. L’envie de réussir dans la capitale la pousse à vendre Le Relais en 1999 pour ouvrir son premier restaurant éponyme. L’établissement est couronné de deux étoiles Michelin en 2003.

La cheffe s’envole pour Londres en 2008 pour diriger les fourneaux du restaurant de l’iconique Connaught Hôtel. Elle installe l’établissement Hélène Darroze at the Connaught, pour lequel elle obtient une troisième étoile Michelin en 2021.

Depuis 2018, la chef triplement étoilée enchaîne les ouvertures de restaurants : Joia par Hélène Darroze dans le 2ᵉ arrondissement et Marsan par Hélène Darroze dans le 6ᵉ arrondissement, en 2019. Par ailleurs, elle dirige, depuis 2021, la cuisine du restaurant gastronomique Hélène Darroze à la Villa La Coste, couronné d’une étoile en mars 2022. En novembre 2023, le Royal Mansour à Marrakech lui propose la direction de La Grande Brasserie. Toujours au sein de ce magnifique hôtel marocain, elle ouvre les portes de La grande table marocaine, en avril 2024, et place son talent culinaire au service de la gastronomie marocaine.

Sa cuisine, sincère et authentique, s’inspire de ses origines landaises.

 

Plat signature : cèpe de Bordeaux, carpaccio au foie gras de canard des Landes, crème de noix fraîches du Périgord, émulsion au vin jaune d’Arbois

 

Qui est le chef le plus célèbre de France ?

Alain Ducasse est incontestablement la figure emblématique de la gastronomie, autant en France qu’à l’étranger. Il a su allier une profonde connaissance des produits, héritée de son enfance dans les Landes, à un talent inné pour la cuisine.

Après sa formation auprès de grands chefs comme Michel Guérard, Roger Vergé et Alain Chapel, il s'est imposé sur la scène internationale en obtenant trois étoiles Michelin pour le restaurant Le Louis XV, à Monaco. 

Son parcours, marqué par une volonté de perfection et une soif d'innovation, l'a mené à la création d'un empire culinaire, avec des établissements prestigieux à travers le monde.

Le parcours d’Alain Ducasse est jalonné de multiples récompenses, y compris plusieurs étoiles Michelin. Au-delà de son rôle de chef, il est également un entrepreneur visionnaire, à la tête d'un groupe colossal qui compte à son actif :

  • Dix-huit étoiles Michelin ;
  • Trente-trois restaurants implantés dans neuf pays ;
  • Quatre manufactures (glaces, biscuits, chocolaterie, café) haut de gamme ;
  • Quarante-deux points de vente ;
  • L’École de restauration Ducasse.

Alain Ducasse est reconnu pour son exigence en matière de qualité et pour son engagement en faveur d'une cuisine durable et respectueuse de l'environnement.

Qui est le chef le plus étoilé de France ?

Joël Robuchon, légende de la gastronomie française, a marqué à jamais l'histoire culinaire du XXᵉ siècle. Né en 1945, il a très tôt découvert sa vocation pour la cuisine, après avoir abandonné ses études ecclésiastiques.

Il a rapidement façonné sa renommée, obtenant trois étoiles Michelin en seulement trois ans pour son restaurant Le Jamin. Cette performance sans précédent a marqué les esprits et a fait de lui l'un des chefs les plus renommés de sa génération.

Après avoir ouvert son restaurant éponyme, Joël Robuchon a continué de repousser les limites de la gastronomie, notamment en étant le premier chef à être élu « Meilleur Restaurant du Monde » par l'International Herald Tribune.

Parallèlement à son succès comme restaurateur, il s'est également investi dans la transmission de son savoir. Auteur de plusieurs guides culinaires, il animait aussi des émissions de télévision culinaires populaires : « Bon Appétit, Bien Sûr » et « Planète Gourmande ».

Ses voyages au Japon et en Espagne l'ont inspiré pour la création de nouveaux concepts de restaurants, plus conviviaux et axés sur le partage : l’Atelier de Joël Robuchon. Fort de son succès, il exporte le concept de L'Atelier de Paris à travers le monde. 

Récompensé par trente-deux étoiles Michelin, Joël Robuchon s’est éteint en 2018. Il a laissé un héritage d’excellence, marqué par une exigence sans faille, un goût prononcé pour les produits de qualité et une volonté de rendre la gastronomie accessible à tous.

 

Qui a été le plus jeune chef étoilé français ?

Il s’agit de Julia Sedefdjian, qui décroche son étoile Michelin, en 2016, pour le restaurant parisien « Les Fables de la Fontaine ». Elle n'a alors que 21 ans. 

Depuis, la cheffe a ouvert son établissement « Baieta » en 2018, dans lequel elle concocte une cuisine méditerranéenne de qualité, ainsi qu’un bar de tapas caribéennes, le « BÔ ».

Un an après l’ouverture de Baieta, Julia Sedefdjian reçoit une étoile Michelin, qu’elle ne cesse de renouveler grâce à son audace et sa passion.

Par Robot-resto